Installation de pompe à chaleur à Vienne Estrablin

Installation de pompe à chaleur, utilisez l'énergie gratuite de la nature


En tant que chauffagiste installateur de pompes à chaleur, nous sommes formels : l’installation réussie d’une pompe à chaleur qui vous apportera un confort optimal en générant des économies notables sur la facture chauffage, est intimement liée à quatre critères essentiels. À savoir :

  • Le dimensionnement,
  • Le COP ou coefficient de performance,
  • Les accessoires hydrauliques, ballon tampon, vase d’expansion, dégazeur, pot à boue,
  • La consommation,
  • La régulation et les explications pour un fonctionnement optimal…

Disposer d’une étude thermique préalable à l’installation de votre pompe à chaleur

Pour que la question du dimensionnement, nous vous proposons une étude thermique afin d’évaluer les déperditions de l’habitation. Ce bilan va permettre de déterminer précisément les besoins calorifiques de l’habitation. C’est un élément clé du bon dimensionnement de sa pompe à chaleur. De même, dans le cas d’une PAC qui assure à la fois la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire, nous évaluons avec vous, vos besoins en eau chaude sanitaire.

Installation pompe à chaleur Vienne Estrablin
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Installation pompe à chaleur Vienne Estrablin

Le dimensionnement de la pompe à chaleur, la phase déterminante

Une fois le bilan réalisé, il faut, pour calculer le dimensionnement d’une pompe à chaleur, que la puissance thermique nécessaire à l’habitation soit évaluée. Cette étape est prise en compte avec des logiciels spécifiques. Ainsi pour une pompe à chaleur air-eau, différentes données sont comparées, telles que la puissance calorifique de l’appareil et la température extérieure. Nos logiciels vont aussi intégrer différents paramètres, dont les déperditions thermiques mises en évidence. Entre autres caractéristiques qui vont entrer en ligne de compte, l’isolation générale de l’habitation, la superficie et la hauteur des pièces, les types d'émetteurs (convecteurs, planchers chauffants, etc…), la zone géographique, ainsi que la température annuelle moyenne.
Il faut savoir que le mauvais dimensionnement d’une pompe à chaleur n’est pas sans incidences. Ainsi un sur-dimensionnement de la puissance par rapport aux besoins réels peut se traduire par un surcoût à l'achat, mais aussi des frais d’installation ; une surconsommation d’électricité en multipliant les cycles marche/arrêt ; une perte de performance et une durée de vie plus courte en raison des à-coups. Le sous-dimensionnement va entraîner une utilisation plus fréquente d’un chauffage d'appoint et une diminution des économies d’énergie.

Consommation d’énergie électrique : la clé des économies

Quels que soient la configuration, le type d’installation ou le type de matériel, les pompes à chaleur assurent, sur le long terme, une réduction importante des consommations énergétiques du foyer. Il est admis qu’une pompe à chaleur, dans des conditions idéales d’installation, est en mesure de faire baisser les consommations jusqu’à 60%. (Source Afpac)
Un système de régulation permettra de tirer profit des caractéristiques de l’installation et donc de faire baisser encore les consommations, de 10 à 25 % par rapport à une installation sans régulation.
Obligatoire depuis septembre 2015, l’étiquette énergétique est un bon moyen de s’informer rapidement sur les niveaux de consommation d’une pompe à chaleur. Si on les compare aux autres modes de chauffage, elles sont positionnées dans le haut de l’échelle de l’étiquette : A+ et A++ pour les systèmes Air/Eau et jusqu’à A+++ pour les pompes à chaleur géothermiques (source Afpac).

Quel coefficient de performance pour ma pompe à chaleur ?

Mesuré dans des conditions d’essais normalisés, le COP, ou coefficient de performance, d’une pompe à chaleur quantifie l’efficacité des différentes PAC et permet de comparer leurs performances. Il représente le rapport entre l’énergie électrique consommée et l'énergie thermique produite. Sachez que ce rapport est variable selon l’écart de température entre la source d’énergie (eau, air ou sol) et celle utilisée dans le dispositif de chauffage ou de production d'eau chaude. Il reflète la performance possible d’une pompe à chaleur. La valeur du coefficient de performance indiquée est la valeur maximale donnée à une température extérieure théorique de + 7°C. Ce qui signifie qu’en cas de température extérieure négative, le COP baisse.
Une pompe à chaleur performante génère des économies d’énergie si son coefficient de performance est supérieur à 3. Un COP égal à 3 signifie que la pompe à chaleur consomme 1 kWh d’électricité et restitue 3 kWh de chaleur. L’énergie thermique restituée pour le chauffage est donc trois fois supérieure à l’énergie électrique consommée. Traduction : la pompe à chaleur fournit plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Concrètement, plus de 60 % de la production de chaleur ou d’eau chaude fournie par la PAC est d'origine renouvelable.
La valeur minimale de 3 tient compte du rendement moyen d'une centrale électrique, qui est d'environ 33 %. Cela signifie qu'il faut consommer 3 kilowattheures (kWh) d'énergie primaire pour produire 1 kWh électrique.
En effet, plus la différence entre la température de la source de chaleur utilisée et celle de la sortie de la pompe à chaleur est faible, plus le coefficient de performance est élevé et donc, plus l’appareil est performant. Le COP sera donc plus important avec les pompes à chaleur Eau/Eau qui utilise une source plus chaude, à savoir l'eau captée dans le sol, plus stable en température. Un dispositif de chauffage à chaleur douce, comme un plancher chauffant, permet également d’optimiser le coefficient de performance.
Le coefficient de performance annuel moyen est un bon indicateur qui tient compte des conditions climatiques annuelles. En règle générale, nous conseillons des systèmes NF PAC présentant un coefficient de performance d’au moins 3,5.

Rendements et variations de votre pompe à chaleur

En diffusant plus d'énergie qu'elles n'en consomment, les pompes à chaleur offrent des rendements qui génèrent 50 à 60 % d’économies d'énergie (Source Afpac) par rapport à des systèmes classiques de chauffage.
Le rendement d’une pompe à chaleur est donné par le coefficient de performance (COP) propre à chaque modèle. Le COP est, en moyenne, compris entre 3 et 5, ce qui signifie que pour 1 kWh d'électricité absorbée, le rendement d'une pompe à chaleur est entre 3 et 5 kWh. Par exemple, pour 5000 watts consommés pour faire fonctionner la pompe à chaleur et chauffer la maison, sa consommation électrique sera seulement de 1500 watts.
Il faut savoir que la valeur du coefficient de performance indiquée pour une pompe à chaleur est la valeur maximale donnée à une température extérieure théorique de +7°C. Mais, entre hiver et été, le coefficient de performance peut chuter de 3 à 2, voire imposer un chauffage d'appoint pour combler l’intégralité des besoins calorifiques. Par exemple, pour une température intérieure de 20 °C, et si la température extérieure chute de 10 à 5°C, le coefficient de performance d’une pompe à chaleur aérothermique Air/Eau passe de 3,5 à 2,9. Impacté par les fluctuations de températures, le rendement des pompes à chaleur aérothermiques Air/Air et Air/Eau peut varier de façon non négligeable. Il est dans tous les cas inférieur à celui des pompes géothermiques qui, elles, ne subissent pas les aléas de températures.
Autres facteurs susceptibles d’altérer le rendement et que nous devons intégrer en amont de l’installation : le niveau d’isolation et la superficie de l’habitation, ainsi que la température moyenne de la région. N’oubliez pas également de prendre en compte le bilan thermique.
Ce qui revient à dire que le bon rendement d’une pompe à chaleur dépend intrinsèquement du bon dimensionnement de l’installation et donc du bon choix de sa puissance.
Bon à savoir, le rendement d’une pompe à chaleur géothermique ou hydrothermique (Eau/Eau) sera toujours plus intéressant, dans la mesure où leur coefficient de performance dépend de la température, toujours stable et positive, du sous-sol ou d’une nappe phréatique – la température de l'eau oscillant entre 7 et 12°C. Par contre elle génère un surcoût important à l’installation avec la création d’un puit de soutirage, d’un puit de rejet, d’une pompe d’aspiration, d’un échangeur à plaques…

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